Ce samedi-là , étouffé par une chaleur presque surréaliste – moite, lourde, presque ironique pour un concert post-punk – Oslo (la salle de Hackney, pas la capitale norvégienne) s’est transformée en temple sombre et palpitant. Au cœur de cette fournaise, un souffle venu du Leeds des années 1980 est venu rafraîchir nos esprits avec éclat : les March Violets ont prouvé, une fois de plus, que le post-punk n’a jamais perdu sa puissance hypnotique.