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Guinée : une campagne référendaire lancée sous tensions et restrictions politiques

La campagne pour le référendum constitutionnel prévu le 21 septembre a officiellement débuté, dimanche 31 août, dans un climat marqué par l’absence des grands partis politiques à Conakry. Suspendus par les autorités de transition, ces partis d’opposition n’ont pas été autorisés à organiser de meetings ou d’activités de mobilisation.

©2025 Voix Press - Guinée : une campagne référendaire lancée sous tensions et restrictions politiques
©2025 Voix Press - Guinée : une campagne référendaire lancée sous tensions et restrictions politiques

Seules quelques organisations proches du pouvoir ont donné le ton en lançant des événements festifs en faveur du « oui ». À Conakry, plusieurs centaines de partisans ont bravé la pluie pour marcher du Palais du peuple au Palais présidentiel, vêtus de t-shirts à l’effigie du président de la Transition, Mamadi Doumbouya, arborant le slogan : « Votons oui pour la Constitution ».


Dans la banlieue de Hamdallaye, un autre mouvement de soutien a organisé une animation populaire où chants, danses et acrobaties accompagnaient les slogans pro-référendum. Pour certains sympathisants, comme Moustapha, il est normal que les partis suspendus soient exclus de la campagne : « Quand tu ne respectes pas ton règlement intérieur et la loi, tu ne peux pas participer », affirme-t-il avec conviction.


Cependant, l’enthousiasme n’est pas partagé par tous. Assis près d’une boulangerie, un quinquagénaire exprime son désarroi : « Je ne voterai pas si un seul camp peut faire campagne. » Même constat pour Singou, qui déplore une vie politique réduite à une seule voix : « Au moins trois ou quatre partis doivent exister. Le président n’est pas le seul Guinéen », insiste-t-il.


Si ce premier jour s’est déroulé dans le calme, une mobilisation des Forces vives, coalition regroupant les partis suspendus et des organisations de la société civile, est prévue le 5 septembre. Elles pourraient appeler à voter « non » ou à boycotter le scrutin, ravivant ainsi la tension politique autour de ce

 
 
 

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