Fusillade meurtrière dans une église de Minneapolis : deux enfants tués, 14 blessés
- Martinique Brou
- 27 août
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Une tragédie a frappé la ville de Minneapolis, mercredi 27 août, lorsqu’un tireur a ouvert le feu dans une église attenante à une école, faisant au moins deux morts parmi les enfants et blessant 14 autres élèves. L’assaillant, qui a agi seul, s’est donné la mort sur place, selon la police locale.

Les faits se sont déroulés alors que les élèves participaient à une messe pour marquer la rentrée scolaire. D’après Brian O’Hara, chef de la police de Minneapolis, le suspect, âgé de 23 ans et armé de trois armes à feu, a tiré à plusieurs reprises avant de se suicider.
Deux enfants âgés de 8 et 10 ans ont été tués sur les bancs de l’église. Dix-sept personnes ont été blessées au total, dont quatorze enfants âgés de 6 à 15 ans et trois paroissiens octogénaires. Les autorités ont indiqué que les blessés devraient survivre.
Identifié comme Robin Westman, ancien élève de l’établissement, le tireur avait rédigé un manifeste destiné à être publié sur YouTube, rapidement retiré par la police. Selon le FBI, une enquête pour « acte de terrorisme intérieur » et « crime motivé par la haine anticatholique » a été ouverte.
À l’hôpital Hennepin Healthcare, onze patients, dont neuf enfants, ont été pris en charge, et quatre ont été opérés en urgence. Le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a exprimé sa douleur sur X, affirmant : « Je prie pour nos enfants et enseignants dont la rentrée a été marquée par cet acte terrible ».
Le chef de la police a qualifié cette attaque de « violence délibérée contre des enfants innocents », soulignant son caractère « incompréhensible ». Donald Trump a également réagi sur Truth Social, évoquant une « tragédie », tandis que le pape Léon XIV a adressé ses condoléances et sa proximité spirituelle aux familles endeuillées.
Cette fusillade illustre une nouvelle fois le fléau des violences armées aux États-Unis, où les armes à feu en circulation dépassent le nombre d’habitants, et où chaque tentative de réforme se heurte à un fort attachement culturel aux armes.
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