Arrivé avec près d’une heure de retard, invoquant des embouteillages, Constant Mutamba s’est présenté vêtu sobrement, appuyé sur une canne, et a pris place parmi ses avocats. Dès l’ouverture de l’audience, ces derniers ont tenté – en vain – d’obtenir un ajournement, déplorant n’avoir pas eu accès au dossier complet. Après des échanges procéduraux, le ministère public a finalement pu lire l’acte d’accusation.