Poutine en Chine : une visite stratégique pour renforcer l’alliance énergétique avec Pékin
- Alexandra Malta
- 1 sept.
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Deux semaines après sa rencontre avec Donald Trump à Anchorage, Vladimir Poutine a atterri cette nuit à Tianjin, dans le nord de la Chine, pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Il s’agit de sa 20ᵉ visite officielle en Chine, un déplacement qui revêt une importance particulière dans le contexte actuel pour Moscou.

Cette visite, programmée sur quatre jours — une durée exceptionnelle pour un chef d’État russe — s’accompagne d’une délégation impressionnante : plus de dix ministres, les dirigeants des grandes entreprises publiques et la quasi-totalité de l’équipe économique du gouvernement.
L’objectif est clair : décrocher des contrats stratégiques et consolider les relations bilatérales. Alors que Moscou a jusqu’ici réussi à éviter les sanctions secondaires américaines contre ses partenaires, le Kremlin cherche désormais à sécuriser de nouveaux débouchés pour son économie fragilisée. Gazprom, dont les finances sont en difficulté, mise particulièrement sur la finalisation du projet Force de Sibérie-2, un gazoduc géant destiné à relier la Russie et la Chine.
La signature de ce contrat constituerait bien plus qu’un accord énergétique : elle illustrerait la volonté de Moscou de privilégier son partenariat avec Pékin, même au détriment d’une éventuelle normalisation avec Washington, pourtant conditionnée à des accords dans le domaine de l’énergie.
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