top of page

Vers une trêve à Gaza : le Hamas se dit prêt à négocier, malgré les incertitudes

Le Hamas a annoncé, vendredi 4 juillet, sa volonté d’engager sans délai des discussions sur la mise en œuvre d’un accord de cessez-le-feu avec Israël, conformément à la dernière proposition transmise par les médiateurs, notamment l’Égypte, le Qatar et les États-Unis. Cette annonce intervient dans un contexte de pression internationale croissante, alors que l’ancien président américain Donald Trump avait sommé le mouvement islamiste de se prononcer dans les 24 heures.

©2025 Voix Press - Vers une trêve à Gaza : le Hamas se dit prêt à négocier, malgré les incertitudes
©2025 Voix Press - Vers une trêve à Gaza : le Hamas se dit prêt à négocier, malgré les incertitudes

Sur le terrain, la violence persiste : l’armée israélienne poursuit ses frappes dans la bande de Gaza, où 52 Palestiniens ont été tués en 24 heures, dont 11 à proximité de zones humanitaires, selon la Défense civile locale. Le territoire, toujours soumis à un blocus sévère, reste en proie à une crise humanitaire dramatique.


D’après la chaîne qatarienne Al-Araby, le Hamas aurait accepté les grandes lignes de l’accord, ne sollicitant que quelques ajustements de terminologie. Ce plan, d’une durée de 60 jours, prévoit la libération de huit otages dès le premier jour, suivie de deux autres au cinquantième jour. Il n’aborde toutefois pas certaines questions sensibles, telles que le désarmement du Hamas ou les perspectives d’un règlement politique durable, éléments qui seraient renvoyés à une phase ultérieure, selon le quotidien israélien Haaretz.


Le Hamas réclame davantage de précisions sur les modalités des négociations futures, l’acheminement effectif de l’aide humanitaire et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza. Lors du précédent cessez-le-feu, Israël avait été accusé de ne pas respecter l’intégralité de ses engagements, notamment en limitant l’entrée d’aide et en refusant de prolonger la trêve.


Cette défiance est partagée par le Jihad islamique, principal allié du Hamas dans le conflit, qui a annoncé soutenir les démarches en cours tout en appelant à des garanties solides pour éviter un retour des hostilités après la libération des otages. Le groupe affirme avoir transmis au Hamas ses exigences sur les mécanismes de mise en œuvre du plan et souligne le besoin de s’assurer qu’Israël « ne relancera pas son offensive une fois les otages libérés ».


Malgré l’annonce encourageante du Hamas et le soutien conditionnel de ses alliés, l’instauration effective d’une trêve reste incertaine. Les tensions demeurent vives, et les divergences sur les priorités à long terme, notamment le sort des otages, le désarmement du Hamas ou la fin durable du conflit, continuent de freiner un véritable accord.

Commentaires


À la une

bottom of page