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Une économie au cœur de la destruction : l’ONU dénonce la marchandisation du conflit à Gaza

Dans un rapport incisif présenté au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la rapporteure spéciale Francesca Albanese accuse l’économie israélienne de tirer profit du conflit meurtrier à Gaza, tout en pointant la complicité de nombreuses entreprises étrangères.

©2025 Voix Press - Une économie au cœur de la destruction : l’ONU dénonce la marchandisation du conflit à Gaza
©2025 Voix Press - Une économie au cœur de la destruction : l’ONU dénonce la marchandisation du conflit à Gaza

Le document, publié le 1er juillet, décrit comment des secteurs industriels entiers, du BTP à la technologie militaire, participent à la destruction systématique de Gaza — et en tirent des bénéfices économiques. Francesca Albanese affirme que la guerre est devenue une opportunité commerciale pour certaines entreprises qui fournissent des équipements utilisés directement dans les opérations de démolition.


« Ce ne sont pas seulement des bombes qui ont ravagé Gaza, ce sont aussi des bulldozers », a-t-elle déclaré dans son intervention. « Quand une famille achète une voiture, elle ne se doute pas que le logo sur celle-ci est le même que celui qui a rasé des foyers palestiniens. »


Des géants comme Caterpillar, Hyundai ou Volvo figurent parmi les entreprises mises en cause pour leur rôle dans les démolitions. Même des plateformes de tourisme comme Airbnb et Booking.com sont citées pour avoir proposé des hébergements situés dans des colonies israéliennes illégales, selon le droit international.


Face à ces faits, Francesca Albanese appelle à des poursuites judiciaires contre les entreprises impliquées et réclame un embargo total sur les armes destinées à Israël. Elle exhorte la communauté internationale à reconnaître et à sanctionner le rôle économique actif joué dans cette tragédie humanitaire.

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