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Trump vs Musk : un duel révélateur des tensions internes de l’extrême droite américaine

Le clash entre Donald Trump et Elon Musk secoue les fondations idéologiques de l’extrême droite américaine. Cette confrontation, bien plus qu’un simple désaccord entre deux figures puissantes, met en lumière ce que The Guardian qualifie de « faille fatale dans le projet MAGA ». L’ancien président américain, figure emblématique du mouvement "Make America Great Again", voit une partie de ses partisans se réjouir de la rupture avec le magnat de la tech, jugé instable et difficilement contrôlable.

©2025 Voix Press - Trump vs Musk : un duel révélateur des tensions internes de l’extrême droite américaine
©2025 Voix Press - Trump vs Musk : un duel révélateur des tensions internes de l’extrême droite américaine

Du côté belge, Le Soir souligne que certains militants "durs" du camp Trump, méfiants de longue date envers Musk, accueillent cette brouille comme une délivrance. Le journal cite même Steve Bannon, ancien stratège de Trump et l’un des idéologues majeurs du mouvement MAGA, dont les propos à l’égard de Musk traduisent une colère sans détour :


> « Le président l’a traité presque comme un fils. Il a invité sa famille à Noël. Il l’a laissé dormir chez lui. Va te faire fout**, mon vieux. »


Le Figaro, de son côté, évoque la fin abrupte d’une alliance stratégique : celle d’« une union improbable » entre les géants technologiques représentés par Musk et les élites populistes du MAGA, unis brièvement par leur opposition commune au « progressisme démocrate woke ». Une lune de miel écourtée, marquée par des visions du monde fondamentalement divergentes.


Retour forcé de Kilmar Abrego Garcia : revirement de l’administration Trump


Sur le front judiciaire, un autre rebondissement fragilise la position de Donald Trump. Malgré une ordonnance judiciaire interdisant son renvoi, Kilmar Abrego Garcia a été rapatrié aux États-Unis. Ce geste, perçu comme un recul tactique, est analysé par le Washington Post comme une tentative de sortir d'une « impasse juridique de plus en plus tendue », où l’administration se voyait accusée de ne pas respecter les décisions de justice. Le cas illustre les contradictions croissantes entre les pratiques de l’exécutif et l’autorité des tribunaux.


Mali : les mercenaires russes remplacés, mais la situation sécuritaire reste critique


En Afrique, une nouvelle page s’écrit au Mali avec la fin officielle de la présence du groupe paramilitaire Wagner, remplacé par l’Africorps, une nouvelle structure militaire placée sous le contrôle du ministère russe de la Défense. Arrivés à la suite du retrait progressif des forces françaises et européennes, les mercenaires de Wagner ont longtemps été qualifiés d’« instructeurs » par Bamako, qui n’a jamais reconnu leur présence officielle, rappelle Afrik.com.


Avant leur départ, les paramilitaires russes affirment avoir « éliminé des milliers de terroristes » dans un communiqué empreint de triomphalisme, note le média africain. Une version contestée par des sources internationales. En Allemagne, la Süddeutsche Zeitung souligne que ces derniers mois, les troupes de Wagner ont au contraire subi « de lourdes pertes, y compris parmi leurs commandants de haut rang ».


Malgré ces déclarations, la victoire paraît bien illusoire. Pour Le Monde Afrique, le succès reste « très relatif », alors que de vastes zones du territoire malien échappent toujours au contrôle de l’État. Les récentes attaques dans le centre du pays, notamment contre le camp militaire de Boulikéssi, témoignent d’une insécurité persistante.


Pire encore, le média rappelle les lourds soupçons qui pèsent sur les mercenaires russes, accusés de massacres de civils, notamment à Moura en mars 2022, où l’ONU estime qu’au moins 500 personnes ont été tuées. Une tragédie qui reste gravée dans la mémoire collective et entache profondément le bilan de cette présence étrangère.

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