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Tensions diplomatiques : Trump vole au secours de Bolsonaro, Lula réplique fermement

Alors que s’ouvrait à Rio de Janeiro le sommet des BRICS, Donald Trump a ravivé les tensions diplomatiques en apportant un soutien appuyé à Jair Bolsonaro, poursuivi pour tentative présumée de coup d’État au Brésil. Une prise de position qui n’a pas manqué de provoquer la colère du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

©2025 Voix Press - Tensions diplomatiques : Trump vole au secours de Bolsonaro, Lula réplique fermement
©2025 Voix Press - Tensions diplomatiques : Trump vole au secours de Bolsonaro, Lula réplique fermement

Sur sa plateforme Truth Social, le président américain a dénoncé une "chasse aux sorcières" contre l’ancien dirigeant d’extrême droite, affirmant qu’il "n’est coupable de rien, si ce n’est de s’être battu pour le peuple". Selon Trump, les poursuites engagées contre Bolsonaro sont une tentative d’éliminer un adversaire politique, comparant cette situation à ses propres démêlés judiciaires avant sa réélection en 2024.


Le parquet brésilien accuse pourtant Jair Bolsonaro d’avoir dirigé une organisation criminelle ayant œuvré à le maintenir au pouvoir, en dépit de sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022 face à Lula. Il risque jusqu’à 40 ans de prison s’il est reconnu coupable par la Cour suprême.


En réponse aux déclarations de Trump, Lula a fermement réaffirmé la souveraineté de son pays : "Nous n’acceptons aucune ingérence étrangère. Personne n’est au-dessus des lois, surtout pas ceux qui tentent de renverser la démocratie". Lors de la conférence de presse de clôture du sommet des BRICS, il a ajouté : "Que M. Trump se concentre sur ses affaires, pas sur les nôtres."


Jair Bolsonaro, quant à lui, a chaleureusement remercié Trump sur le réseau X, saluant "un ami fidèle et un modèle de résilience", tout en réitérant que les poursuites dont il fait l’objet relèvent d’une "persécution politique".


Le lien étroit entre Bolsonaro et Trump est symbolisé par Eduardo Bolsonaro, fils de l’ex-président, actuellement réfugié aux États-Unis. Le parlementaire brésilien, également visé par une enquête pour menaces contre des juges et procureurs, a promis d’autres "surprises" en provenance de Washington. Il est accusé d’avoir sollicité des sanctions américaines contre le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, chargé du procès de son père.


Entre soutien international, tensions politiques et batailles judiciaires, le Brésil vit une séquence décisive pour sa démocratie, alors que l’ancien président, inéligible jusqu’en 2030, espère toujours un retour sur la scène électorale.

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