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Tension en Bolivie : le bastion d’Evo Morales interdit aux candidats d’opposition

Six semaines des élections générales en Bolivie — présidentielle, législatives et sénatoriales — la campagne s’intensifie dans tout le pays, à une exception notable : le tropique de Cochabamba, fief historique d’Evo Morales. Dans cette région emblématique, dominée par le parti de l'ex-président, l'accès est fermé aux candidats issus d'autres formations politiques.nsion en Bolivie : le bastion d’Evo Morales interdit aux candidats d’opposition

©2025  Voix Press - Tension en Bolivie : le bastion d’Evo Morales interdit aux candidats d’opposition
©2025 Voix Press - Tension en Bolivie : le bastion d’Evo Morales interdit aux candidats d’opposition

Malgré l’absence d’Evo Morales sur la liste des prétendants à la présidence, ses partisans y maintiennent une emprise idéologique forte. Déjà mobilisés en juin avec des blocages à La Paz et des menaces d’annulation du scrutin sans leur leader, ils renforcent leur position cette semaine. Désormais, toute campagne étrangère à leur camp est déclarée illégitime, voire hostile.


« Le tropique de Cochabamba est une terre révolutionnaire. Les impérialistes et les traîtres n’y sont pas les bienvenus », affirme Maria Javier, présidente d’une organisation paysanne influente dans la région. Le message est clair : aucune voix discordante ne sera tolérée.


Dans certaines communautés comme Irvirza, des mesures encore plus radicales ont été prises. Des représentants locaux ont décrété l’expulsion des militants et candidats des partis d’opposition, allant jusqu’à menacer de confisquer les terres de ceux qui oseraient défier la ligne idéologique dominante. « Ceux qui ne partagent pas nos valeurs doivent partir », martèlent les leaders communautaires.


Face à ces intimidations, certains candidats à la présidentielle ont exprimé leur intention de se rendre dans le tropique de Cochabamba. Mais jusqu’à présent, aucun n’a franchi le pas, ni à gauche ni à droite, laissant cette zone sous un quasi-monopole politique à quelques semaines d’un scrutin déterminant pour l’avenir de la Boplivie.

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