La Moldavie progresse vers l’UE : un sommet historique marque un tournant décisif
- Voix Press
- 5 juil.
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Le vendredi 4 juillet, Chisinau, capitale de la Moldavie, a accueilli un sommet sans précédent réunissant les plus hauts responsables européens, Antonio Costa (président du Conseil européen) et Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne). Ce rendez-vous marque une étape essentielle sur le chemin de l’adhésion de la Moldavie à l’Union européenne, illustrant la volonté commune de renforcer les liens entre Bruxelles et cette nation stratégique d’Europe de l’Est.
Au terme des discussions, Ursula von der Leyen a salué les avancées rapides et concrètes du pays :
« En seulement un an, nous avons ouvert les négociations d’adhésion, défini un plan de croissance, et le peuple moldave a inscrit son destin européen dans sa Constitution. La Commission a évalué les progrès et recommande l’ouverture des discussions sur les fondamentaux. La Moldavie est prête.
Von der Leyen a souligné la solidarité exemplaire de la Moldavie, notamment en accueillant des centaines de milliers de réfugiés ukrainiens et en soutenant les opérations d’urgence en Europe. « La Moldavie incarne déjà les valeurs de l’Union : solidarité et protection », a-t-elle affirmé.
La Moldavie, coincée entre la Roumanie (membre de l’OTAN) et l’Ukraine, reste sous haute surveillance géopolitique. La présence militaire russe en Transnistrie et les liens étroits de la Gagaouzie avec Moscou font de ce petit pays un point névralgique dans les rapports de force entre l’UE et la Russie.
« La Moldavie, bien que non engagée dans une guerre comme l’Ukraine, reste extrêmement exposée. Elle représente à la fois un test pour la crédibilité du projet européen et une cible potentielle pour les ambitions russes. »
À l’approche des élections législatives du 28 septembre, la stabilité politique moldave sera mise à l’épreuve. Bien que le parti de la présidente Maia Sandu soit en tête des sondages, une majorité absolue reste incertaine. Un Parlement fragmenté pourrait freiner le processus d’intégration européenne, voire redessiner les priorités du pays.
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