Kiev frappée durement par une attaque russe nocturne : deux morts, treize blessés, tensions diplomatiques accrues

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la capitale ukrainienne a été la cible d’une attaque massive menée par la Russie, causant la mort de deux civils et faisant treize blessés, selon les autorités locales. Les frappes, qui ont duré près de dix heures, ont visé au moins six districts de Kiev à l’aide de drones et de missiles, endommageant immeubles résidentiels, véhicules, entrepôts et bureaux.

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Timour Tkatchenko, chef de l’administration militaire de la ville, a confirmé que les victimes ont été tuées par les forces russes. « Ces personnes ont été tuées par les Russes », a-t-il écrit sur Telegram. L’intensité de l’attaque a poussé des dizaines d’habitants à se réfugier dans des stations de métro, équipées en matelas et matériel de survie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé une « escalade de la terreur » après que la Russie a lancé 400 drones et 18 missiles dans cette offensive. Il appelle les alliés occidentaux à renforcer urgemment les sanctions économiques contre Moscou : « Les pressions doivent être suffisamment fortes pour que la Russie en ressente les conséquences », a-t-il insisté sur les réseaux sociaux.

Cette attaque intervient dans un contexte de paralysie diplomatique. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio doit rencontrer ce jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov en marge du sommet de l’ASEAN à Kuala Lumpur. Une réunion cruciale à l’heure où les discussions entre les grandes puissances sont dans l’impasse.

De leur côté, les dirigeants européens resserrent les rangs. Une visioconférence de haut niveau doit avoir lieu ce jeudi entre Emmanuel Macron, Keir Starmer, Giorgia Meloni, Friedrich Merz et Volodymyr Zelensky, afin de réaffirmer leur soutien à l’Ukraine. Le président américain Donald Trump a quant à lui annoncé l’envoi de nouvelles armes « essentiellement défensives » à Kiev, et a réitéré ses critiques acerbes envers Vladimir Poutine.