Crash d’Air India : la thèse d’une erreur humaine privilégiée après les premières analyses
- Tomsk king
- il y a 3 jours
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Un mois après la tragédie aérienne qui a coûté la vie à 260 personnes à Ahmedabad, en Inde, les premières conclusions officielles sur le crash du Boeing 787 Dreamliner d’Air India commencent à se préciser. Selon le rapport préliminaire publié ce jour, l’enquête pointe vers une cause inattendue : une probable erreur humaine dans le cockpit.

Le 12 juin dernier, l’appareil s’était écrasé peu après son décollage, suscitant un émoi mondial. Les données des boîtes noires, récemment exploitées, confirment une double coupure des moteurs, non liée à une intrusion aviaire ou à une défaillance mécanique. L’analyse révèle que les interrupteurs d’alimentation des moteurs ont été volontairement positionnés sur "off", mettant fin à leur fonctionnement — un acte qui ne peut se produire sans intervention humaine directe.
Consultant en aéronautique, Xavier Tytelman précise :
« Ce type de coupure ne peut être accidentelle. Il s'agit d'une manipulation volontaire, nécessitant un geste conscient de la part d’un pilote. »
D’après les enregistrements du cockpit, un échange troublant entre les deux membres d’équipage a été relevé. L’un demande : « C’est toi qui a coupé le moteur ? », ce à quoi l’autre répond : « Mais non, j’ai rien fait. »
Les deux pilotes ont tenté de redémarrer les moteurs, mais l'altitude insuffisante au moment de la coupure a empêché toute récupération de puissance. L'appareil s’est alors abîmé au sol, sans possibilité de reprise.
Si cette situation semble inconcevable, un précédent historique existe. Un pilote victime d’un accident vasculaire cérébral furtif avait, par le passé, coupé les moteurs de son avion en plein décollage. Bien que ce cas demeure unique dans l’histoire de l’aviation commerciale, il démontre que des gestes erronés, bien que rarissimes, peuvent survenir.
Xavier Tytelman souligne que la localisation des interrupteurs rend impossible toute activation accidentelle :
« On ne peut pas les enclencher en effleurant un bouton ou en s'accrochant. Il faut effectuer une manœuvre précise, en deux étapes. »
L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes ayant mené à cette manipulation fatale. La piste d’un malaise, d’un désaccord ou d’un dysfonctionnement cognitif d’un des pilotes est désormais explorée avec attention par les autorités indiennes et les experts internationaux.
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