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Microvirements : comment Lydia et consorts ont transformé nos habitudes de paiement entre amis

Cet été, Libération explore les applications qui rythment nos vacances. Pour ce dernier volet, cap sur celles qui facilitent les microvirements instantanés, devenus un réflexe quasi quotidien.

©2025 Voix Press - Microvirements : comment Lydia et consorts ont transformé nos habitudes de paiement entre amis
©2025 Voix Press - Microvirements : comment Lydia et consorts ont transformé nos habitudes de paiement entre amis

«Tu peux me faire un Lydia ?» — cette phrase est désormais aussi banale qu’un «Tu captes ?». Depuis son lancement en 2013 par Cyril Chiche et Antoine Porte, l’application Lydia s’est imposée comme la solution incontournable pour rembourser en un clin d’œil un repas, une sortie ou une participation à un cadeau commun. Destinée à une génération connectée, la fintech a su répondre à un besoin simple : transférer de petites sommes d’argent entre particuliers, sans frais ni attente.


Avec plus de 8 millions d’utilisateurs majoritairement français, Lydia repose sur une promesse d’instantanéité et de simplicité : un compte lié à l’appli, un numéro de téléphone, et hop, la transaction est faite. L’outil met d’ailleurs les mauvais payeurs face à une vérité gênante : la dette est traçable, donc plus difficile à ignorer.


Mais Lydia n’est pas seule sur ce créneau. Pumpkin, née en 2014 à Lille et rachetée avant de disparaître en 2022, a marqué les débuts. D’autres acteurs ont émergé : Lyf Pay, soutenu par de grands groupes comme BNP, Auchan ou Mastercard, ou PayLib, l’alternative des banques françaises, qui a cédé la place en 2024 à Wero, un nouveau système de paiement européen.


Aujourd’hui, Lydia – désormais valorisée à plus d’un milliard d’euros et classée 22e licorne française – ambitionne de devenir une banque digitale sous la marque Sumeria. Toutefois, son évolution vers davantage de sécurité et de conformité réglementaire (authentification renforcée, normes européennes) a refroidi une partie de ses fidèles.


Entre temps, les banques classiques ont riposté en intégrant les virements instantanés gratuits à leurs applis, moyennant la possession d’un RIB. Et certains irréductibles continuent à faire de la résistance… en payant en liquide.

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