Et si je t’aimais quand même ?
- Voix Press
- il y a 6 jours
- 3 min de lecture
Un roman de résilience, d’amour et de libération
Par ADJINON ADJITCHI & Abdoul Lamine Riche Ouattara – IP Éditions
Dans Et si je t’aimais quand même ?, les auteurs ADJINON ADJITCHI et Abdoul Lamine Riche Ouattara signent un récit à la fois bouleversant et lumineux, qui explore les profondeurs du mal-être familial et la puissance rédemptrice de l’amour.

Cécilia, héroïne de cette fresque émotive, grandit dans un foyer dysfonctionnel : une mère autoritaire et violente, un père alcoolique, et une sœur dont la mort laisse un vide irréparable. Entre humiliation et travail forcé, la jeune fille apprend à se taire, à survivre. Mais sa rencontre avec Paul, un étudiant au cœur sincère, marque un tournant. L’amour, pour elle, devient plus qu’un sentiment : une échappée, une guérison, une renaissance.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car l’amour, dans ce roman, est mis à l’épreuve par une présence sombre et surnaturelle : Déborah, mystérieuse envoûteuse, qui soumet Paul à l’influence d’une pierre magique. Pour le libérer, Cécilia doit affronter bien plus que des mots blessants : elle brave les esprits, les malédictions et ses propres démons intérieurs.
L’un des moments les plus saisissants du livre reste la scène de confrontation entre Cécilia et sa mère — une décharge émotionnelle crue, où se mêlent colère, douleur, défi et délivrance. Ce dialogue brutal incarne le cœur du roman : la rupture nécessaire pour survivre, le courage de dire non, et la rage de vivre autrement.
Le co-auteur, Abdoul Lamine Riche Ouattara, offre une réflexion puissante et poétique à travers une série de phrases-miroirs qui résonnent longtemps dans l’esprit du lecteur. Il y rappelle que les plus grandes blessures ne viennent pas toujours du monde extérieur, mais des murs de la maison. Et que parfois, désobéir, c’est naître enfin.
Et si je t’aimais quand même ? est un cri du cœur, une ode aux femmes qui refusent de plier, aux amours qui réparent, aux enfances volées qui cherchent un second souffle. Un roman à lire, à ressentir, à méditer.
Réflexion du Co-auteur
Le foyer n’est pas toujours un refuge. Parfois, c’est le premier champ de bataille.
On y apprend à survivre avant même d’apprendre à vivre.
L’amour d’une mère peut blesser plus profondément que l’absence d’un père.
Et dans les silences, se cachent des cris qu’on n’a jamais osé hurler.
Ce n’est pas toujours la rue qui brise les cœurs.
C’est souvent la maison.
L’enfance, quand elle est volée par les coups, laisse des cicatrices qu’aucun mot ne peut effacer.
Mais parfois, une rencontre suffit à recoller ce qui semblait perdu.
L’amour n’arrive pas toujours dans des robes blanches et des châteaux.
Parfois, il vient dans un sachet de bouillie, avec une rose glissée à l’intérieur.
On dit que l’amour sauve. Mais parfois, il guérit d’abord une haine ancienne,
Celle qu’on avait envers soi-même.
Il faut fuir pour respirer.
Il faut aimer pour exister.
Et parfois... il faut désobéir pour se libérer.
Une femme devient forte quand elle n’a plus d’autre choix que de l’être.
Mais elle devient libre le jour où elle cesse de s’excuser d’exister.
On croit que la pauvreté est le mal suprême.
Mais le vrai poison, c’est l’indifférence.
La richesse ne se mesure pas en pièces ni en billets,
Mais en tendresse reçue dans les pires moments.
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